Les temps sont durs pour les parents d’ado

Anne-Françoise Meulemans

Anne-Françoise Meulemans

Addictions, Adultes, Bien-être au travail, Écoles, Famille - Parentalité, Relations amoureuses et couples, Seniors, Soignants

Publié le .

Retour

Avec le Covid et son confinement à géométrie variable, on a mis d'avantage en lumière la souffrance des ados. Mais les parents de ceux-ci, parfois sans voix portent leur impuissance dans une grande solitude.

Le parent n’a plus la place d’autorité infaillible à côté de celle de l’école, qu’il avait autrefois.L'éducation est plus participative, laisse plus de place à la parole de chacun.

Entre le respect des règles et le questionnement de celles-ci, parents et ados s’affrontent souvent.

Avant la pandémie, les parents étaient déjà confrontés à des thématiques telles que l’usage des écrans, les réseaux sociaux, la sexualité de leurs ados, le décrochage scolaire, les assuétudes.

Avec le contexte sanitaire et sociétal (crise climatique, événements géopolitiques)les ados peuvent aller très mal, et ne trouvent pas toujours les ressources.

La première chose à faire est de l’entendre et l’écouter avec bienveillance et non jugement...parfois plus facile à dire qu’à faire.

Quand cela ne suffit pas, on peut lui conseiller de rencontrer un psychologue. Il existe des services d’orientation thérapeutique qui permettent de l’orienter vers le/la thérapeute qui lui convient le mieux.

Quand l’ado mineur en grande souffrance refuse tout soin, il faut parfois faire appel à des structures telles que le Service d'aide à la Jeunesse ou des services d’urgences psychiatriques,en cas de crise.

La souffrance des ados peut être une réelle mise à l’épreuve pour le couple parental, chaque parent ayant une sensibilité propre et pouvant avoir une lecture de la situation différente.

L’ado est alors un vrai crash test pour les parents!

Ceux-ci, souvent isolés, ont du mal à aborder ces difficultés avec d' autres parents. Il est plus facile de parler de la réussite de ses ados, que de ses échecs, ses errances.

Le parent en souffrance a lui aussi besoin de soins... il doit pouvoir en parler, si ce n’est à un proche, en tout cas à un professionnel, médecin, psychologue, enseignant.. La parole a déjà un effet libérateur, c’est un premier pas, essentiel.

Ensuite vient le temps de la consultation.

L'approche systémique permet d’aborder toute la complexité du système familial en thérapie même individuelle.

Le coaching parental chez un psychologue peut aussi permettre de soutenir les parents.

La thérapie familiale peut jouer un rôle central pour réamorcer un dialogue dans des familles en crise.

Dans toutes ces approches, l’orientation thérapeutique offre ce temps de consultation où l’on peut envisager quelle est l’approche et le/la thérapeute les plus adéquats.

Nos articles similaires

Le sujet vous intéresse ? Jetez un œil à ces autres articles récents.

Voir tous les articles

Politique des cookies

Afin d'améliorer votre expérience sur notre site, nous utilisons des cookies non publicitaires. Pour plus d’informations, consultez nos mentions légales.